1520€ en chambre individuelle, 1450€ par personne en chambre double :
Cela comprend huit nuits avec petit-déjeuner, quatre dîners, tous les transferts en bus privé, les visites guidées avec nos guides conférencières. Les entrées dans les musées ne sont pas incluses.
Nous visiterons des villes et des sites d’une grande beauté, aux centres historiques préservés, où des artistes ont laissé des œuvres d’art majeures. Grâce à leurs connaissances historiques, artistiques et géographiques, des guides conférenciers nous accompagnerons pour mieux apprécier et appréhender ces lieux.
Giotto (1266 – 1337) génie de la Pré-Renaissance Giotto est le premier artiste dont la pensée et la nouvelle vision du monde aidèrent à construire l’Humanisme. Ses fresques peintes à Florence, à Assise et à Padoue figurent parmi les sommets de l’art chrétien. Giotto est également sculpteur et architecte (le campanile de la cathédrale de Florence est son œuvre majeure). En 1300 Enrico Scrovegni – riche banquier de Padoue – veut une œuvre exceptionnelle à l’image de sa réussite, il commande à l’artiste la décoration de la chapelle attenante à son palais. Giotto achève en 1305 de sublimes fresques (son chef-d’œuvre avec celles réalisées à Assise).
Né à Padoue en 1508, Andrea Palladio s’installe à Vicence et deviendra l’un des plus célèbres bâtisseurs de son époque : il aura marqué toute la Vénétie mais aussi l’architecture mondiale, seul représentant du «Premier Art» à avoir donné son nom à un style. Ce fils de meunier apprenti chez un tailleur de pierre, est engagé en 1537 par l’humaniste Gian Giorgio Trissino, qui devient son mentor, auprès duquel il étudie Vitruve, le grand architecte romain.
L’œuvre de Palladio, fondée sur une étude approfondie de l’architecture romaine classique, s’oppose au style gothique dominant à son époque. Palladio se montre résolument précurseur dans sa gestion de la lumière et de l’aménagement rationnel des espaces.
Il réussit le mélange de l’art de la Renaissance, de l’art romain et de l’art grec, une grande importance étant donnée à la symétrie, aux perspectives et à l’harmonie générale.
Arrivée à Venise, notre bus nous y attendra pour nous accompagner à Vicence, où nous logerons.
La Villa Ghislanzoni est une demeure historique datant du XVIIIe siècle au sein d’un parc de plus de 30.000m² facilement accessible de Vicence, lieu idéal pour passer des vacances à l’enseigne de la culture et du relax, en contact direct avec l’art et la nature. Une piscine est située à l’arrière de la villa, avec une jolie vue sur la campagne et ses collines.
La villa est à 4 km à l’est du centre de Vicence, desservie par un autobus de ligne.
Le centre-ville de Vicence, entièrement classé au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994, recèle nombre de trésors artistiques, dont une vingtaine de palais et édifices sublimes, conçus au XVIe siècle par le génial architecte Andrea Palladio, qui en fit sa terre d’élection.
Conquise par les Romains, à la chute de l’Empire elle fut d’abord duché puis république de la Haute-Italie. En 1404 elle devient province de la République de Venise la Sérénissime. Véronèse et Tiepolo entre autres, y ont réalisé des œuvres dans ses palais et ses bâtiments religieux, mais ce sera Palladio qui dessinera la ville. En 1545 il est chargé de restaurer à Vicence le Palazzo della Ragione, la « basilique palladienne » par excellence.
Il élève également la Villa Rotonda (1550), le Palais Thienne (1556), la Loggia del Capitaniato (1571). Le Teatro Olimpico est sa dernière réalisation, un monument extraordinaire : c’est le dernier théâtre de l’Antiquité et le tout premier théâtre couvert de l’histoire de l’Humanité.
Construite par Andrea Palladio en 1567, la villa est située sur une colline.
Son plan carré, sa coupole et ses proportions équilibrées en font un modèle de l’architecture non religieuse de la Renaissance. Au fur et à mesure que Palladio construisit ses villas, il réalisa toujours plus l’importance de la cohérence entre le paysage et l’architecture. Puisque la villa Rotonda est construite sur un sommet, Palladio choisit de ne pas ériger une seule façade principale (comme ce fut le cas avec ses précédentes villas), mais quatre façades. Elles forment alors une croix grecque (quatre branches de même taille) en épousant les pentes de la colline.
Goethe écrira à son sujet : «Jamais peut-être l’art de l’architecture n’a atteint un tel degré de magnificence. […] Les escaliers et les portiques occupent un espace très supérieur à la villa elle-même. En fait, chacune de ses quatre façades pourrait être la magnifique entrée d’un temple». Goethe, Voyage en Italie, 1786-1817.
Parmi les incontournables de Vicence, cette villa n’est pourtant pas de Palladio. Elle a été construite en 1688 par Francesco Muttoni et décorée par Giambattista Tiepolo (auteur du décor de la palazzina, le corps principal) et par son fils Giandomenico (travaillant surtout dans la foresteria) en 1757. Certaines fresques, pleines de fraîcheur et aux couleurs éclatantes, sont une photo surprenante de la vie en Vénétie au XVIIIe siècle, comme les scènes du carnaval ou celles dédiées à la vie champêtre.
Bassano del Grappa est une jolie cité, à taille humaine, avec un beau musée, de jolies places et quelques palais. Un de ses ponts couverts en bois, fut conçu par Palladio au XVIe siècle.
Le peintre Jacopo Dal Ponte dit Jacopo Bassano y est né en 1510. La plus grande collection de ses œuvres en Italie est abritée dans le Museo Civico de la ville.
Possagno est une commune située à 35 kilomètres au nord-ouest de Trévise, dans une vallée encadrée de montagnes, elle abrite le Musée Antonio Canova (1757-1822), avec sa Gypsothèque, qui est emplie de pépites, parmi lesquelles des esquisses en terre cuite et des moulages d’albâtre et en plâtre d’une rare beauté. Elle permet non seulement d’admirer une série de chefs-d’œuvre absolus, mais aussi de comprendre le riche et complexe itinéraire du sculpteur, de ses fréquentations, des commanditaires italiens et européens qui ont apprécié, recherché, acquis ses nombreuses œuvres.
La villa Barbaro à Maser est à l’origine un ancien palazzo médiéval, propriété de Daniele et Marcantonio Barbaro, ambassadeur de la République de Venise. On doit aux deux frères l’introduction en Vénétie de l’œuvre de l’architecte Andrea Palladio. La villa se rapproche plus du modèle de résidences romaines comme la villa Giulia ou la villa d’Este que de la typologie des ville-fattoria (les fermes-villas) de la Vénétie.
Palladio, sous la direction bien affirmée et l’imaginaire parfois fantaisiste de son commanditaire, va apporter une innovation qui fera date : le rattachement des barchesse (les dépendances) dans l’alignement de la maison de maître.
Véronèse sera appelé pour en inventer le décor et réalise (entre 1559 et 1561), ce qui est considéré comme le plus accompli des cycles de fresques du XVIe siècle en Vénétie. L’art de l’illusion du peintre ici est superposé à la conception palladienne de l’espace.
Le plan de villa Emo est représenté dans l’ouvrage de Andrea Palladio «Quattro Libri dell’Architettura» et correspond presque exactement à la construction définitive. Les commentaires de Palladio sont brefs mais il souligne l’utilité du domaine agricole. Si la sobriété a prévalu pour l’aspect extérieur, jusqu’au choix de l’ordre toscan pour les colonnes du portique, la décoration intérieure déploie un faste certain : les fresques de Giovanni Battista Zelotti, encadrées par une architecture en trompe-l’œil, représentent des allégories de la mythologie antique et des arts, telles que la musique et la poésie.
A la mort de l’entrepreneur Giuseppe Brion – fondateur de l’agence de design italienne Brionvega – son fils Ennio confie à l’architecte Carlo Scarpa la réalisation de ce vaste complexe de 2000 m². Sur ce terrain en forme de L, Carlo Scarpa conçoit et relie plusieurs bâtiments et espaces : une chapelle, un pavillon de méditation, un bassin, une prairie, une rangée de cyprès. L’architecture de Carlo Scarpa est caractérisée par une grande finesse des détails et un mélange inattendu et pourtant harmonieux des matériaux et des formes.
Pas de visite planifiée ce jour : possibilité de se rendre à Vicence (reliée par un bus de la ville à notre Maison d’hôtes), profiter du jardin, de la piscine…
En une heure environ nous arriverons de notre maison d’hôtes à Asiago, capitale du plateau homonyme dans la province de Vicence.
Visite du centre historique et du Sanctuaire militaire. Ensuite déplacement en bus au refuge Campolongo pour une randonnée facile, qui nous mènera au Fort construit pendant la première guerre mondiale : très belle vue à près de 1800 mètres d’altitude, déjeuner au refuge.
Dans l’après-midi, visite et dégustation à la fromagerie Pennar, reconnue au niveau international pour la production de fromage Asiago. Le fromage Asiago AOP se présente sous la forme d’une grosse meule très épaisse au lait de vache. Ce cousin des gruyères alpins (fromages à pâte pressée) présente la particularité d’avoir une pâte constellée de petits trous de fermentation. Il existe en deux versions distinctes. L’Asiago pressato (pressé), fabriqué au lait entier (souvent pasteurisé) consommé plutôt jeune, sa pâte est très tendre et sa saveur douce. L’Asiago d’allevo (affiné) est, lui, destiné à prendre de l’âge : sa pâte s’assèche et se corse au fil des mois, son goût peut alors devenir pénétrant et prononcé.
La Riviera del Brenta est une zone de la ville métropolitaine de Venise ayant un intérêt touristique et culturel particulier en raison du patrimoine architectural des villas vénitiennes construites entre les XVe et XVIIIe siècles par les nobles de la république de Venise le long du fleuve Brenta. Ce territoire constitue la voie naturelle de communication (par voie terrestre ou fluviale) entre deux grandes villes, Padoue et Venise.
Villa Foscari, également appelée «La Malcontenta», sise près de Mira, conçue par Andrea Palladio et construite entre 1550 et 1560 pour les frères Nicolò et Alvise Foscari.
La Villa Foscari s’élève avec majestuosité, tel un bloque unique, faisant face au fleuve. De parfait style italien, elle est aussi enrichie par des influences de style classique du IVe et du Ve siècle après JC. La façade est probablement une des plus grandes réussites de Palladio, notamment grâce à un système de forage qui rend possible la disposition intérieure de la villa. Les chambres ont des toits arqués, le salon central en forme de croix grecque est illuminé sur le côté sud par une grande fenêtre dite «thermale» (fenêtre semi-circulaire caractéristique des thermes romaines).
A présent propriété de la province de Venise, cette spectaculaire villa est utilisée comme salle d’exposition et d’événements culturels. La villa comprend une maison principale avec un jardin dans le patio adjacent, la barchessa, la chapelle, le grand parc au nord avec sa pépinière, enrichi par ses nombreuses statues de 1700, de nombreuses espèces d’arbres et d’oiseaux et un petit lac. Sa construction est attribuée au talentueux architecte vénitien, Andrea Tirali (1657-1737) , qui la réalisa en 1719 pour une famille noble vénitienne d’origine perse. Par la suite la villa devint la propriété des Widmann (noble famille de Carinthie) qui effectuèrent des travaux de modernisation dans la maison principale. Celle-ci fut agrandie et restructurée dans le style français et rococo.
La Villa Pisani est une maison patricienne située à Stra dans la province de Venise, construite à partir de 1721 sur un projet de l’architecte Gerolamo Frigimelica. C’est aujourd’hui un musée national, qui abrite des œuvres d’art et du mobilier des XVIIIe et XIXe siècles. L’élection à Venise du doge Alvise Pisani en 1735 propulsa au premier rang la vie politique vénitienne au XVIIIe siècle. Les 114 pièces de la villa Pisani, en référence au fait qu’ Alvise Pisani était le 114e doge de la Sérénissime, sont décorées avec faste. En effet, la famille Pisani résida souvent dans cette grande villa.
Padoue est une ville au charmant centre historique, riche d’un patrimoine architectural d’époque médiévale et Renaissance, dans lequel se fond la constante animation de la vie moderne. Ville universitaire, l’importante présence estudiantine donne un cachet particulier à Padoue.
Au XIIIe siècle la ville commence à se doter de grands bâtiments civils et religieux, sa fameuse Université – la deuxième d’Italie – est crée en 1222. La vie artistique atteint son apogée au XIVe siècle. En 1405 Padoue est incorporée à la République de Venise, et son rayonnement s’en trouve décuplé : son Université devient dès le XVIe siècle un formidable pôle du développement de la pensée scientifique.
Le Baptistère de la Cathédrale coiffé d’une coupole est une merveille de la fin du XIIe siècle, typique de l’art roman lombard. Ses murs sont entièrement recouverts de fresques réalisées entre 1375 et 1378 par Giusto de Menabuoi.
Autre bâtiment majeur : la Basilique de Sant’Antonio, un des sanctuaires les plus célèbres et visités au monde, construite entre 1232 et le milieu des années 1300 pour abriter le tombeau de saint Antoine de Padoue. Elle est caractérisée par la présence d’éléments et styles différents qui se rejoignent harmonieusement: la façade est romane, avec les murs en briques apparentes, la rosace, les arcs et les contreforts gothiques; le toit est composé de huit dômes byzantins et de deux clochers fins et élancés rappelant les minarets islamiques. Au centre de la basilique se dresse le maître-autel, qui rassemble plus de trente œuvres créées par Donatello entre 1443 et 1450, un chef-d’œuvre absolu de l’art de la Renaissance.
Autre chef-d’œuvre et must de notre visite la Cappella degli Scrovegni : Giotto y réalise entre 1303 et 1305 sa grande œuvre de la Rédemption qui, commençant au Ciel, se termine avec le Jugement dernier. Tout comme Proust au début du XXe siècle, on peut s’extasier devant le bleu du ciel étoilé et la succession d’images superbes aux couleurs toujours aussi vives retraçant les récits de la Bible.
Départ ! Notre bus nous ramènera à l’aéroport de Venise.
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