Arrivée à Milano Linate, notre bus nous amènera à notre hôtel situé dans le centre historique de Brescia.
Nichée au pied des Alpes, à quelques kilomètres des lacs d’Iseo et de Garde, Brescia est une magnifique ville-musée de Lombardie. Agglomération joyeuse et dynamique de 200.000 habitants, nous en découvrirons le riche patrimoine historique et architectural, révélé à travers ses ruelles, ses places, ses églises et ses palais-musées.
Depuis l’antiquité, Brescia a joué un rôle stratégique important dans le contexte territorial de l’Italie septentrionale où elle représente aujourd’hui la ville qui conserve le mieux l’empreinte de l’héritage romain.
Notre découverte de Brescia se fera par étape, en alternant avec les autres visites de cette partie de Lombardie.
Etape 1 : Visite de la ville de Brescia
L’histoire à travers ses places et ses principales églises : l’après-midi du vendredi 23 mai.
Etape 2 : Pinacothèque Tosio Martinengo
Le samedi 24 mai après-midi en rentrant de Bergame.
Etape 3 : Visite du Parc Archéologique et du Musée de Santa Giulia, Patrimoine Unesco
Le mardi 27 mai au matin.
Chaque époque a légué à Brescia une place différente et la ville a grandi autour d’elles.
La Brescia romaine se montre dans toute sa splendeur sur la Piazza del Foro, qui abrite le parc archéologique avec les vestiges du temple du Capitole et le théâtre romain.
La Brescia médiévale nous accueille sur la Piazza Duomo avec les deux cathédrales et le Palazzo del Broletto.
La Brescia « veneta » (de Vénétie) se reflète sur la Piazza della Loggia. Le Palais du même nom est un véritable joyau de l’architecture Renaissance de l’Italie du Nord, construit entre 1492 et 1570, à l’origine siège de l’administration municipale. La façade blanche en marbre est absolument fascinante, tout comme les nombreuses colonnes et pilastres aux riches décorations sculpturales.
La Pinacothèque Tosio Martinengo a été rouverte en 2018 après la restauration et le nouvel aménagement du Palais. La collection abrite d’importantes peintures allant du gothique tardif au XIXe siècle. Parmi les chefs-d’œuvre les plus célèbres : «l’Angelo», la première œuvre picturale de Raphaël en qualité de magister, et puis des œuvres de Lorenzo Lotto, Francesco Filippini, Canova, ainsi que des peintures d’artistes originaires de la région : Moretto, Romanino et Ceruti, dit le Pitocchetto.
D’impressionnants vestiges de bâtiments publics, un temple et un théâtre romain témoignent de l’épanouissement culturel et artistique de la Rome antique. Ensuite ce sera le complexe du monastère de Santa-Giulia, aboutissement d’une reconstruction datant du XVe siècle. Les principales parties du bâtiment sont la basilique de San Salvatore, ornée de stucs et de fresques du bas Moyen Âge, et l’église de Santa Maria in Solario.
Durant l’Antiquité romaine, la cité se développa grâce à l’agriculture, au trafic du marbre et minier, devenant un pôle central du pays. Au Moyen Âge, les Lombards parvinrent à chasser les Byzantins et occupèrent la ville, qui accueillit entre 568 et 774 un prestigieux duché doté de pouvoirs administratifs et militaires. Toutefois, il faut rendre justice à la République de Venise qui contribua le plus à la richesse sculpturale, architecturale et artistique de Brescia. Celle que les Vénitiens appelaient « Lombardie-Vénétie » vit une floraison d’églises et de monuments investir ses ruelles, comme l’église Santa Giulia, dont l’enchevêtrement de frises, de voûtes, d’arcades et de colonnes corinthiennes montre de beaux exploits architecturaux de la Renaissance.
La plupart des lieux de Bergame à découvrir se situe sur la ville haute, dite «città alta», autour de la Piazza Vecchia et de la Piazza Duomo, dont les édifices médiévaux et des plus récents, publics et religieux, se trouvent à l’intérieur d’une enceinte vénitienne exceptionnellement bien conservée. Nous visiterons le Palazzo della Ragione, le plus ancien de Bergame du XIIe siècle, reconstruit en 1540 avec la splendide Sala delle Capriate et l’église Santa Maria Maggiore XIIe siècle. Contiguë à la basilique, la Chapelle Colleoni est une œuvre majeure de la Renaissance italienne, construite en 1470 à l’initiative du capitaine Bartolomeo Colleoni pour en faire son mausolée. Giovanni Amadeo, le sculpteur et architecte chargé de la construction et du décor de l’édifice, introduit un style radicalement nouveau en Lombardie, véritable manifeste humaniste qui marque une rupture brutale avec le passé communal représenté par les autres édifices religieux et civils de la place. Très belle façade, avec des losanges polychromes et la rosace flanquée de niches avec les bustes de César et de Trajan. À l’intérieur se distingue le Sarcophage de Colleoni avec sa statue équestre en bois doré, ainsi que les fresques de la coupole de Tiepolo (1732).
Fondée par les Ligures ou par les Etrusques, ensuite sous domination des Gaulois, Bergame devient une ville romaine en 49 avant JC. Après la chute de l’Empire, les Lombards y établirent un duché en 569. Dépossédés en 774 par les Francs, la ville est contrôlée par une caste d’«évêques-comtes».
Dès le XIIIe siècle, dans les luttes entre guelfes et gibelins, Bergame tombe sous l’influence de la puissante famille Visconti de Milan. À partir de 1428 Bergame rejoint la République de Venise et elle connaît une période pacifique et prospère.
Les Vénitiens reconstruisent le centre ville et érigent des murs défensifs massifs. La domination vénitienne s’est poursuivie jusqu’à l’ère napoléonienne. Après 1815, les Autrichiens s’imposent en Lombardie et en Vénétie, ils développeront l’industrie textile de la ville.
Bergame a pris une part active lors du Risorgimento, elle a rejoint le Royaume d’Italie en 1860, puis la République italienne.
Visiter la Franciacorta c’est découvrir une partie de la Lombardie qui se trouve au sud du lac d’Iseo, entièrement située dans le territoire de Brescia. Ce sont 19 villages sur 250 km2 de surface, alors que la superficie plantée aujourd’hui dépasse de peu les deux mille hectares.
Nous pourrons visiter cette région et ses vignobles, traverser des villages, découvrir ses villas et ses monastères hier encore liés à l’abbaye de Cluny et terminer notre visite dans un domaine viticole pour déguster un excellent Franciacorta. Il y a seulement trois cas en Europe pour lesquels on peut utiliser un seul mot pour indiquer une région, un vin et une méthode : le célèbre et à juste titre réputé Champagne, Cava – tout près de Barcelone – et Franciacorta dans le territoire de Brescia. Cette région a eu pendant des siècles une vocation pour produire des vins blancs secs ou des vins rouges. C’est seulement en 1961 que Guido Berlucchi avec son oenologue Ziliani ont voulu tout changer en donnant vie à la production d’un vin blanc dont la deuxième fermentation a lieu en bouteille.
Le premier témoignage d’un territoire avec un toponyme similaire à l’actuel Franciacorta, date de 1277. Grâce au statut du Doge Francesco Foscari, en 1429, les limites de la zone «franciacortine» sont fixées pour la première fois.
La Franciacorta est caractérisée par la présence de grandes entités monastiques qui possédaient de vastes domaines et effectuèrent des travaux de défrichement, d’assainissement et de culture du territoire. L’origine du terme Franciacorta est présumée dériver de « curtes francae », c’est-à-dire des petites communautés de moines bénédictins installées au Haut Moyen Âge dans une zone vallonnée près du Lac d’Iseo. Ces communautés étaient exonérées du paiement des droits aux Seigneurs et à l’évêque, pour le transport et le commerce de leurs marchandises dans d’autres États ou possessions, car les frères se consacraient à l’assainissement des territoires assignés et instruisaient les paysans à la culture des champs. En effet, les « curtes » étaient les principaux centres commerciaux de l’époque.
Situé entre les lacs de Côme et de Garde, dans la vallée glaciaire du Val Camonica, nous irons en journée au Lago Iseo, encore appelé Sebino par les Italiens. Profond de 256 m, il s’étire en longueur sur 28 kilomètres. Son attrait principal : ses beaux paysages de collines et de montagnes se mirant dans une étendue scintillante. Sur la rive d’Iseo à Pisogne, vignes, oliveraies, forêts et parois rocheuses, de l’autre côté, la rive bergamasque, de Sarnico à Lovere, offre des panoramas plus sauvages avec des routes en lacet, des ravins et des éperons rocheux mais aussi des prairies et des vignobles.
Nous découvrirons le Lac d’Iseo sur l’eau, en faisant étape sur l’île Monte Isola, la plus grande île lacustre habitée d’Europe.
Peschiera est un charmant village : plusieurs petits cafés au bord du lac et un petit centre historique à explorer, avec l’église de San Michele, construite en 1648, jolie façade baroque avec une décoration intérieure dorée et des plafonds peints.
Un chemin suit la circonférence du Monte Isola en passant par des villages côtiers (environ neuf kilomètres, belle promenade) Un autre sentier mène au Sanctuaire de la Madonna della Ceriola construit au XIIIe siècle – c’est la plus ancienne église du Mont Isola, d’où l’on a une vue magnifique sur l’île et sur les deux côtés du lac d’Iseo.
Nous quitterons en bus Brescia pour nous rendre à la deuxième étape de notre séjour : la Maison d’hôtes Antica Torre, en Emilie-Romagne dans la province de Parme, près de la ville de Salsomaggiore. L’Agriturismo Antica Torre est un petit bourg d’origine médiévale entouré de vertes collines et historiquement relié à différents châteaux de Parme et Plaisance. L’exploitation est un domaine qui compte 43 hectares de terrain entièrement clôturé. A partir de la fin du XIIe siècle, des moines Cisterciens y travaillèrent le sel, grande ressource de l’époque, obtenue par ébullition de l’eau «salsobromoiodica» de Salsomaggiore. Autour du XIVe siècle, un donjon de repérage fut édifié, dont la fonction était de dominer et de protéger l’établissement d’origine, par la suite d’autres bâtiments furent construits en pierre et en briques, afin de loger les agriculteurs et leurs proches. A présent la famille Pavesi est la propriétaire et l’exploitante de cet Agriturismo : leur cuisine offre de délicieux plats typiques de la tradition de l’Emilie-Romagne, avec des produits issus en grande partie de leurs cultures. Le service de restauration est réservé aux clients effectuant leur séjour au sein de l’établissement.
Au cœur de la douce Émilie-Romagne, Parme appartient à ces trésors qui font de l’Italie une source inépuisable d’émerveillement. Ville d’art et d’histoire au dynamisme réjouissant, située entre les montagnes et la plaine, entre les sommets de l’Apennin et le lent flux du Pô, Parme est un carrefour culturel et politique, une ville universitaire, élégante et moderne, capable de préserver les valeurs de sa terre et de ses traditions. Elle présente un riche patrimoine qui compose un beau résumé de l’histoire de l’Emilie-Romagne, réputée pour son culte de la bonne chère (Parmigiano et prosciutto, bien sûr !) mais aussi pour son goût de la mode, de la culture en général et de la musique en particulier. D’origine étrusque, Parme devient romaine en 183 av. J.-C. Commune libre au XIIe siècle, ensuite dominée par les familles de Milan, les Visconti puis les Sforza, la ville sera le duché des Farnèse en 1545, qui en font leur capitale et y attirent d’importants artistes : Parmigianino et l’école de Corrège y décorent de splendides monuments. Au XVIIIe siècle grâce à Philippe de Bourbon elle devient une petite capitale portée par un élan européen. En 1815 les pouvoirs européens assignent à Marie-Louise d’Autriche le Duché de Parme, où elle devient la protectrice des arts et de la culture.
La Cathédrale : dédiée à Maria Assunta, elle est considéré comme l’une des expressions les plus élevées du style roman lombard, parmi ses nombreux chefs-d’oeuvre, la célèbre «déposition» de Benedetto Antelami (architecte et sculpteur XIII siècle) et le dôme peint à fresque par Corrège.
Le Baptistère est l’oeuvre de Benedetto Antelami, magnifique exemple de la transition entre l’art roman et l’art gothique italien. Sa construction débute en 1196, elle sera achevée en 1307.
Le Palais della Pilotta : sa réalisation a commencé vers la fin de 1500, le complexe devait loger la Cour de la famille Farnèse. Depuis le XVIIe siècle, il fut utilisé comme un centre culturel, hébergeant le Musée archéologique, la pinacothèque, la bibliothèque palatine et le théâtre Farnèse inspiré du «teatro Olimpico» de Vicence réalisé par Andrea Palladio. La structure du théâtre est réalisée en bois d’épicéa du Frioul et entièrement recouverte de stuc peint pour ressembler à du marbre (matériaux caractéristiques d’une architecture éphémère, ce que devait être le théâtre Farnèse).
Nichée au coeur du nord de l’Italie, Mantoue est une ville chargée d’histoire et de beauté, véritable joyau de la Lombardie. Au carrefour des régions de la Vénétie et de l’Emilie-Romagne, Mantoue offre une grande richesse culturelle et architecturale. Baignée par les eaux sereines des lacs qui l’entourent, elle a su préserver l’héritage des illustres Gonzague, seigneurs de la Renaissance qui ont façonné son visage actuel. D’origine étrusque, ensuite romaine (le poète Virgile y est né en 70 av.J.-C.) gouvernée par le pouvoir ecclésiastique, ensuite république urbaine, en 1328 Mantoue passe sous l’autorité des Gonzague qui deviennent Ducs de la ville : sous leur mécénat la cité a été un des principaux centres artistiques et intellectuels du XVe et XVIe siècles de l’Italie du Nord. Mantoue devient une puissance incontournable pour l’époque, le centre de leur pouvoir est leur palais qui sera agrandi et embelli sans cesse : la cour ducale attire les artistes du XVe et XVIe siècles parmi lesquels Andrea Mantegna et Giulio Romano qui y réalisent des œuvres majeures.
En témoignant de la puissance et de l’art de vivre de la dynastie des Gonzague, il sera le plus vaste d’Europe : 34.000 m2, 500 salles, 15 cours et jardins intérieurs, 70 appartements, plus de 2000 personnes vivaient en ces lieux. Les Gonzague régnèrent à Mantoue à partir du coup d’état du 16 août 1328, lorsqu’ils chassèrent les Bonacolsi jusqu’à la fin du duché en 1707. Must de la visite la «Camera degli sposi» (chambre des époux) dont Ludovic Gonzague confia la décoration à Andrea Mantegna : le peintre réalisa les fresques entre 1465 et 1474. Maître incontesté de la perspective, Mantegna laisse ici éclater son talent avec une peinture immersive donnant corps aux propos d’un autre humaniste, Leon Battista Alberti, pour qui la peinture est «une fenêtre ouverte».
Eclatant de splendeur, villa de l’oisiveté et des loisirs projetée entre 1525 et 1535 par Giulio Romano (élève de Raphaël) pour Frédérique II Gonzague, fils d’Isabelle D’Este et de François II Gonzague. Profitant de la situation extra-muros, Giulio Romano reprend le modèle idéal de la maison romaine à un étage, avec un vestibule et un grand atrium qu’il avait déjà pu connaître à Rome. Une des plus belles demeures d’Italie, Palazzo Te reflète parfaitement un moment crucial de l’histoire de l’art: celui du passage des splendeurs de la Renaissance à l’exubérance du Maniérisme. Giulio Romano y a tout créé : l’architecture ainsi que les décorations de chaque salle, multipliant inventions sur inventions, si bien qu’il a nourri ainsi l’inspiration de plusieurs générations d’artistes.
Le long du Pô en position stratégique pour contrôler les cols des Apennins, les Châteaux de la région de Parme ont émaillé ces collines verdoyantes. Sanvitale, Da Correggio, Meli Lupi, Rossi, Terzi et Pallavicino, autant de noms autant de « condottieri » que leur bravoure au service des Farnese et des Visconti a élevé au rang d’aristocrates dès le XVe siècle. Ils transformèrent leurs fiefs en véritables petites cours, fréquentées par les artistes les plus célèbres.
La construction du château entouré de douves, accessible par un pont-levis, a commencé au XIIIe et s’est achevée au XVe siècle, les embellissements se poursuivant jusqu’au XVIIIe siècle.
L’édifice au plan carré avec des murs crénelés et quatre tours d’angle est un exemple des «maisons-châteaux» urbaines des communes médiévales du Nord de l’Italie. Jusque dans les années 1930 l’édifice est la demeure des descendants du comte de Sanvitale. En 1948, le dernier comte cède la Rocca et son mobilier à la municipalité, qui la transforme en musée.
À l’intérieur se trouvent les fresques de Diane et Actéon réalisées en 1523-1524 par le peintre Parmigianino pour le comte Galeazzo Sanvitale et son épouse Paola Gonzaga.
Dans le centre historique de Soragna, petite commune de la province de Parma, nous découvrirons le château Meli Lupi (XIVe siècle). La construction d’origine s’est transformée de fortification défensive en un vrai palais. La Rocca est une demeure historique, enrichie au fil du temps d’innombrables oeuvres d’art et de fresques, elle est citée comme un exemple précieux du premier baroque : ses salles, en effet, conservent inchangés les meubles originaux, réalisés et dorés en grande partie à Venise, qui se distinguent par leur somptuosité et leur élégance.
Départ ! Notre bus nous amènera de l’Antica Torre à l’aéroport de Milano Linate.
Andrea Mantegna a été l’un des plus grands artistes de la Renaissance italienne, célèbre notamment pour ses représentations de la perspective. En 1453 par son mariage l’artiste s’était allié à la puissante famille de peintres vénitiens des Bellini. Installé à Mantoue en 1459, il y restera peintre officiel jusqu’à sa mort. Une de ses œuvres capitales est la Chambre des époux au Palais Ducale de Mantoue : Mantegna inaugurait là tout un système décoratif nouveau, sans rien de commun avec les antécédents toscans, et annonçait un type de perspective illusionniste : les peintures, qui multiplient les portraits, célèbrent la vie de cour, en créant un décor étendu à l’ensemble de la salle, dominée par l’étonnant oculus en trompe-l’oeil, où des personnages se penchent à une balustrade, motif qui devait connaître par la suite un immense succès. Mantegna s’inscrit dans cette famille d’artistes qui de façon très savante et grâce à un répertoire de formes archéologiques, tenta d’exprimer la nature en termes de perspective, d’articulation nouvelle de l’espace, de volumes nettement définis.
Il fut l’élève et le collaborateur de Raphaël à Rome, mais se différencia de celui-ci sous l’influence, notamment, de Michel-Ange. Il affirme ses qualités personnelles et montre son originalité à Mantoue au service de Frédéric de Gonzague à partir de 1523 : son oeuvre majeure est le palais du Te (1525-1534), où il s’écarte des principes classiques, aussi bien en architecture qu’en peinture, par une vitalité allant jusqu’au pathos (fresques de la salle des «Géants »). Il invente un nouveau système décoratif en unissant le stuc et la peinture, en faisant alterner des ensembles précieux (salle des Aigles, salle des Stucs) aux décors grandioses. L’énergie de son style définit une des faces du Maniérisme.
Correggio est l’un des grands peintres de la Renaissance de l’école de Parme. Il inaugure une nouvelle façon de concevoir la peinture et élabore son propre parcours artistique original, qui le place parmi les grands du XVIe siècle. Par la douceur expressive de ses personnages et la large utilisation de la perspective, il s’est imposé dans la vallée du Pô comme le porteur le plus moderne et audacieux des idéaux de la Renaissance italienne.
Parmigianino est un peintre et graveur de la Renaissance et du début du Maniérisme italien. Il a été également graveur et alchimiste. Agé de vingt ans, Parmigianino avait déjà peint les fresques de l’église Saint-Jean l’Évangéliste à Parme. Artiste audacieux, il aimait expérimenter avec des compositions non-conformistes, Giorgio Vasari l’acclama comme un nouveau Raphaël. Il fut très influencé par un autre peintre qui s’était proposé de renouveler l’art de son époque, le Corrège. Parmigianino produisit des chefs-d’oeuvre à Bologne et à Rome également. Il peignit plusieurs sujets religieux avec des décors inusuels d’une grande beauté.
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